Dressé fièrement sur le promontoire rocheux du Cap d’Erquy, ce phare emblématique se dresse tel un gardien silencieux face aux assauts de l’océan Atlantique. Sa silhouette blanche et imposante, visible à plus de 40 kilomètres à la ronde, guide les navires, les bateaux de plaisance et les pêcheurs depuis des décennies, un symbole d’espoir et de sécurité dans un environnement maritime souvent impitoyable. Ce phare d’Erquy offre un spectacle fascinant, surtout lorsque le soleil couchant embrase le ciel de teintes flamboyantes, projetant une ombre majestueuse sur les eaux turquoise. Son histoire est profondément ancrée dans la tradition maritime bretonne, et son architecture témoigne du génie humain et de la détermination à vaincre les éléments, faisant du phare d’Erquy un monument incontournable du patrimoine.

Ce phare d’Erquy, plus qu’une simple structure maritime, représente l’esprit marin d’une région attachée à son patrimoine et à ses traditions. Son rôle dans la signalisation maritime et la sécurité des navigateurs est primordial, et son charme attire de nombreux touristes chaque année. La présence du phare contribue activement à l’identité de la région et à son attractivité.

Histoire et construction du phare d’erquy : un phare breton

La région d’Erquy, connue pour ses paysages sauvages et sa riche histoire maritime bretonne, a toujours entretenu une relation étroite avec la mer. La pêche, notamment la pêche à la coquille Saint-Jacques, et le commerce maritime ont façonné l’identité de ses habitants pendant des siècles, mais cette prospérité s’accompagnait de dangers constants. Les eaux agitées de la Manche, les roches immergées et les épais brouillards représentaient des menaces permanentes pour les navires, rendant la navigation particulièrement périlleuse. L’absence d’un repère fiable causait régulièrement des naufrages et des pertes humaines, soulignant la nécessité d’une solution durable pour sécuriser les routes maritimes fréquentées par les bateaux de pêche et de commerce.

Contexte maritime local : importance de la pêche et navigation

L’histoire de la région d’Erquy est intimement liée à la mer et à ses défis. Les pêcheurs locaux dépendaient et dépendent toujours des ressources marines pour leur subsistance, et le commerce maritime assurait des échanges économiques vitaux. Malheureusement, cette zone côtière était redoutée pour ses pièges naturels, rendant la navigation difficile et dangereuse pour tous types de navires. Les courants forts, les nombreux récifs cachés, les bancs de sable et les fréquentes nappes de brouillard rendaient la navigation extrêmement difficile et dangereuse. Avant la construction du phare d’Erquy, les marins se fiaient à des repères terrestres imprécis et à leur propre intuition, ce qui entraînait de nombreux accidents maritimes, impactant la vie des familles de pêcheurs et les échanges commerciaux. La construction d’un phare s’est donc rapidement imposée comme une nécessité absolue, une question de sécurité vitale pour la communauté maritime locale et un atout pour le développement économique.

  • La pêche à la coquille Saint-Jacques est une activité économique majeure de la région, représentant un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros par an.
  • Le port d’Erquy est l’un des plus importants de la région pour la pêche, accueillant plus de 60 navires de pêche professionnels.
  • Les naufrages étaient fréquents avant la construction du phare d’Erquy, avec une moyenne de 2 à 3 navires perdus par an dans la zone.
  • La nécessité d’un phare était réclamée par les marins depuis des décennies, avec des pétitions signées par plus de 1000 marins demandant sa construction.

Genèse du projet et construction : défis et matériaux

La décision de construire le phare d’Erquy fut prise en 1866, en réponse aux nombreuses demandes pressantes des marins, des armateurs et des autorités locales, confrontés à la multiplication des accidents en mer et à la nécessité de sécuriser la navigation. La construction du phare d’Erquy fut confiée à des ingénieurs et des architectes expérimentés, dont les noms restent malheureusement peu connus, bien que leur travail ait traversé les époques et continue de fasciner les visiteurs. Le chantier fut une entreprise colossale, confrontée à des défis logistiques et environnementaux importants, compte tenu de la situation isolée du Cap d’Erquy. Les conditions météorologiques souvent défavorables, avec des vents violents, des tempêtes fréquentes et des marées importantes, rendaient l’accès au site difficile et ralentissaient considérablement les travaux. L’acheminement des matériaux de construction, notamment les lourdes pierres de granit rose provenant des carrières de Ploumanac’h, représentait également un défi majeur, nécessitant l’utilisation de barges, de téléphériques et de techniques de levage ingénieuses. La construction du phare d’Erquy nécessita une main d’œuvre importante, composée d’ouvriers qualifiés, de carriers locaux et de maçons spécialisés, qui contribuèrent à façonner ce monument emblématique, symbole de la Bretagne maritime.

  • La construction du phare d’Erquy a débuté en 1866 et a duré environ deux ans.
  • Le granit utilisé pour la construction provenait principalement des carrières locales de Ploumanac’h, réputé pour sa couleur rose caractéristique.
  • Le transport des matériaux de construction était un défi majeur, nécessitant l’utilisation de barges et de techniques de levage sophistiquées.
  • Les conditions météorologiques étaient souvent difficiles, avec des vents violents et des tempêtes fréquentes ralentissant le chantier.

Évolution du phare d’erquy à travers le temps : adaptation aux technologies

Au fil des ans, le phare d’Erquy a subi plusieurs modifications et améliorations afin de s’adapter aux progrès technologiques et aux besoins de la navigation maritime et de rester un phare efficace. L’évolution de la technologie d’éclairage constitue un exemple frappant de cette adaptation. À l’origine, le phare d’Erquy était équipé d’une lampe à huile végétale, qui produisait une lumière relativement faible et nécessitait une surveillance constante des gardiens de phare. Au début du 20ème siècle, la lampe à huile fut remplacée par une lampe à gaz, offrant une plus grande puissance, une meilleure visibilité et une réduction de la maintenance. Plus tard, l’électricité fit son apparition, permettant l’utilisation de lampes à arc puis de lampes à incandescence, augmentant considérablement la portée du faisceau lumineux et facilitant le travail des gardiens. Enfin, l’automatisation du phare, intervenue à la fin du 20ème siècle, a permis de réduire considérablement la présence humaine, de moderniser son fonctionnement et de diminuer les coûts d’exploitation. Des travaux de restauration et de conservation ont été entrepris à plusieurs reprises par les phares et balises pour préserver l’intégrité du phare d’Erquy et assurer sa pérennité, face aux assauts de l’océan Atlantique.

Les améliorations constantes apportées au phare d’Erquy ont permis de maintenir le phare à la pointe de la technologie en matière de signalisation maritime et de sécurité des navigateurs, tout en respectant son histoire et son patrimoine.

  • La lampe à huile végétale d’origine a été remplacée par une lampe à gaz au début du 20ème siècle, augmentant la puissance du faisceau lumineux.
  • L’électrification du phare d’Erquy a permis d’utiliser des lampes à arc puis à incandescence, améliorant considérablement la portée du faisceau lumineux.
  • L’automatisation du phare à la fin du 20ème siècle a permis de réduire la présence humaine et de moderniser son fonctionnement.
  • Des travaux de restauration et de conservation sont régulièrement effectués pour préserver l’intégrité du phare d’Erquy face aux éléments.

Figures emblématiques liées au phare : les gardiens de phare et ingénieurs

L’histoire du phare d’Erquy est étroitement liée à celle des gardiens de phare, ces hommes courageux et dévoués qui ont veillé sur lui pendant des générations, assurant la sécurité des navires et des marins. Leur vie était rythmée par la solitude, l’isolement et les conditions météorologiques extrêmes, souvent loin de leurs familles. Ils étaient responsables de l’entretien du phare, de la surveillance du faisceau lumineux et de la communication avec la terre ferme, assurant ainsi le bon fonctionnement du phare. Leur dévouement et leur professionnalisme ont permis d’assurer la sécurité des marins et de prévenir de nombreux naufrages dans cette zone maritime dangereuse. Leurs anecdotes et leurs récits, souvent empreints d’humour et de mélancolie, témoignent de la vie difficile mais gratifiante de ces hommes de la mer. Au-delà des gardiens de phare, d’autres personnalités locales ont marqué l’histoire du phare d’Erquy, notamment des ingénieurs des ponts et chaussées, des architectes et des élus locaux, qui ont contribué à sa construction, à son entretien et à sa promotion, faisant de ce phare un symbole de la région.

Les gardiens de phare étaient des personnages essentiels de la communauté maritime, veillant sur la sécurité des navires et des marins dans des conditions souvent difficiles et isolées.

  • Les gardiens de phare vivaient isolés pendant de longues périodes, souvent plusieurs semaines, assurant la surveillance et l’entretien du phare.
  • Ils assuraient l’entretien du phare, y compris la maintenance des équipements, le nettoyage de la lanterne et la surveillance du faisceau lumineux.
  • Leur dévouement a permis d’éviter de nombreux naufrages et de sauver des vies dans cette zone maritime dangereuse.

Architecture et fonctionnement du phare d’erquy : un phare maritime typique

Le phare d’Erquy se distingue par son architecture sobre et élégante, conçue pour résister aux assauts de l’océan Atlantique et assurer sa fonction de signal maritime. Sa structure massive, construite en granit rose robuste, témoigne du savoir-faire des bâtisseurs de l’époque et de leur connaissance des contraintes maritimes. La hauteur totale du phare d’Erquy est de 23 mètres, tandis que sa hauteur focale, c’est-à-dire la hauteur à laquelle se trouve la source lumineuse, est de 34 mètres au-dessus du niveau de la mer, permettant une visibilité optimale pour les navires. Sa forme cylindrique, surmontée d’une lanterne vitrée et d’une coupole verte, lui confère une silhouette distinctive, facilement reconnaissable par les marins et les habitants de la région. L’intérieur du phare est organisé autour d’un escalier en colimaçon de 112 marches, qui permet d’accéder à la lanterne et aux différents niveaux de la structure. L’ensemble de l’édifice témoigne d’un mariage réussi entre fonctionnalité et esthétique, où chaque élément est pensé pour assurer la sécurité maritime tout en contribuant à la beauté du paysage du Cap d’Erquy.

Le phare d’Erquy est un exemple parfait d’architecture maritime, alliant fonctionnalité, robustesse et esthétique, et contribuant à la sécurité des navigateurs et à la beauté du paysage breton.

Description architecturale détaillée : matériaux, forme et hauteur

Le phare d’Erquy est majoritairement construit en granit rose, un matériau résistant aux intempéries et abondant dans la région, lui conférant une couleur et une texture uniques. Il est constitué d’une tour cylindrique blanche, légèrement conique, surmontée d’une lanterne verte caractéristique et d’une coupole protectrice. La hauteur totale du phare d’Erquy est de 23 mètres, ce qui lui permet d’être visible à des kilomètres à la ronde, même par temps de brouillard. La hauteur focale, c’est-à-dire la hauteur à laquelle se situe le centre optique de la lampe, est de 34 mètres au-dessus du niveau de la mer, optimisant la portée du faisceau lumineux. L’intérieur du phare est accessible par une porte massive en bois, qui donne accès à un escalier en colimaçon de 112 marches menant à la lanterne. La lanterne est entourée d’une galerie extérieure, offrant une vue panoramique imprenable sur le Cap d’Erquy, la côte environnante et la Manche. Comparé à d’autres phares de la région, comme le phare du Cap Fréhel, le phare d’Erquy se distingue par sa taille plus modeste et son architecture plus sobre, mais il partage avec eux la même fonction essentielle de guider les navires, les bateaux de pêche et d’assurer la sécurité maritime. Les motifs ornementaux sont minimalistes, privilégiant la robustesse, la fonctionnalité et l’intégration dans le paysage.

  • Hauteur totale du phare d’Erquy: 23 mètres.
  • Hauteur focale du phare d’Erquy: 34 mètres.
  • Nombre de marches de l’escalier en colimaçon: 112.
  • Matériau principal de construction: Granit rose.

Système d’éclairage : évolution et portée du faisceau

Le système d’éclairage du phare d’Erquy a connu plusieurs évolutions significatives au cours de son histoire, afin d’améliorer sa portée et sa fiabilité et de répondre aux besoins de la navigation maritime. À l’origine, il était équipé d’une lampe à huile minérale, qui produisait une lumière relativement faible et nécessitait une surveillance constante. Au début du 20ème siècle, cette lampe fut remplacée par une lampe à vapeur de pétrole, plus puissante et plus fiable, augmentant la portée du faisceau lumineux. L’électrification du phare d’Erquy, intervenue en 1931, permit l’utilisation d’une lampe à incandescence de 6000 watts, augmentant considérablement la portée du faisceau lumineux et facilitant son identification. Aujourd’hui, le phare d’Erquy est équipé d’une lampe halogène de 250 watts, qui assure une portée d’environ 24 milles nautiques (environ 44 kilomètres), permettant aux navires de se repérer facilement de nuit. La caractéristique lumineuse du phare d’Erquy est un éclat blanc toutes les 5 secondes, ce qui permet de l’identifier facilement de nuit, grâce à son code lumineux unique. Le fonctionnement du phare est entièrement automatisé, et sa maintenance est assurée par des techniciens spécialisés des phares et balises. La technologie LED n’est pas encore utilisée pour une question de conservation historique, privilégiant le respect du patrimoine.

La puissance et la portée du faisceau lumineux du phare d’Erquy ont considérablement augmenté au fil des ans, grâce aux évolutions technologiques et aux améliorations apportées au système d’éclairage.

  • Portée actuelle du faisceau lumineux du phare d’Erquy: 24 milles nautiques (44 km).
  • Caractéristique lumineuse du phare d’Erquy: Un éclat blanc toutes les 5 secondes.
  • Puissance de la lampe actuelle du phare d’Erquy: 250 watts.
  • Année d’électrification du phare d’Erquy: 1931.

Les autres équipements : corne de brume et instruments météo

Outre son système d’éclairage, le phare d’Erquy était également équipé d’une corne de brume, destinée à signaler la présence du phare aux navires par temps de brouillard, améliorant la sécurité maritime. La corne de brume, actionnée par de l’air comprimé, produisait un son puissant et grave, audible à plusieurs kilomètres à la ronde, même par temps de brouillard épais. Elle était particulièrement utile dans les conditions de faible visibilité, où le faisceau lumineux du phare d’Erquy était inefficace. Aujourd’hui, la corne de brume n’est plus en service, remplacée par des systèmes de navigation plus modernes, tels que le radar et le GPS, offrant une plus grande précision et une meilleure fiabilité. Le phare d’Erquy est également équipé d’instruments de mesure météorologiques, qui permettent de surveiller les conditions climatiques locales et de transmettre des informations aux marins et aux services météorologiques. Ces instruments comprennent notamment un anémomètre (pour mesurer la vitesse du vent), une girouette (pour indiquer la direction du vent) et un baromètre (pour mesurer la pression atmosphérique), contribuant à la sécurité maritime et à la prévision des conditions météorologiques locales. Des systèmes de communication radio sont aussi présents pour les urgences et les communications avec les navires en mer.

Les équipements de sécurité du phare d’Erquy ont évolué avec les progrès technologiques, améliorant la sécurité maritime et la précision des informations météorologiques.

  • La corne de brume du phare d’Erquy n’est plus utilisée, remplacée par des systèmes de navigation plus modernes.
  • Des instruments météorologiques sont installés sur le phare d’Erquy pour surveiller les conditions climatiques locales.
  • Des systèmes de communication radio sont disponibles sur le phare d’Erquy pour les urgences et les communications avec les navires.

Accès au phare : visites et panorama

Malheureusement, le phare d’Erquy n’est pas ouvert au public de manière régulière en raison de contraintes de sécurité et de son automatisation. L’accès au phare d’Erquy est parfois possible lors d’événements spéciaux, tels que les Journées Européennes du Patrimoine, offrant aux visiteurs une occasion unique de découvrir l’intérieur de la structure et de profiter de la vue panoramique exceptionnelle depuis le sommet. L’ascension est sportive, avec un escalier étroit et sinueux de 112 marches, mais la récompense est à la hauteur de l’effort, offrant une expérience inoubliable. Une fois en haut, on découvre une vue à 360 degrés sur le Cap d’Erquy, la côte d’Émeraude, la Manche et les îles anglo-normandes par temps clair. Les visiteurs peuvent également admirer de près la lanterne et le système d’éclairage, témoignages du génie humain et de l’histoire maritime. Lors des visites, des informations historiques et techniques sont fournies par des guides passionnés, permettant de mieux comprendre le rôle et le fonctionnement du phare. Il est important de se renseigner auprès de l’office de tourisme local pour connaître les dates et les modalités des éventuelles visites et de réserver à l’avance en raison du nombre limité de places.

L’accès au phare d’Erquy est limité, mais la vue depuis le sommet est exceptionnelle et offre une expérience inoubliable aux visiteurs privilégiés.

Le phare d’erquy dans le paysage et l’imaginaire collectif : un symbole breton fort

Le phare d’Erquy, bien plus qu’un simple signal maritime, est un élément emblématique du paysage breton et un symbole fort de l’imaginaire collectif, associé à la sécurité, à la tradition maritime et à la beauté de la côte d’Émeraude. Sa silhouette blanche se détache sur le bleu de l’océan Atlantique, créant un contraste saisissant et un point de repère visuel incontournable pour les navires et les promeneurs. Il s’intègre harmonieusement dans le site environnant, composé de falaises abruptes, de landes sauvages et de plages de sable fin, formant un ensemble paysager exceptionnel. Son impact visuel est particulièrement fort au coucher du soleil, lorsque les rayons dorés illuminent sa façade et projettent une ombre majestueuse sur la mer, créant une ambiance magique et poétique. Le phare d’Erquy est devenu une attraction touristique majeure de la côte bretonne, attirant chaque année des milliers de visiteurs, venus admirer son architecture, profiter de la vue panoramique et s’imprégner de son histoire et de son atmosphère particulière. Il est également une source d’inspiration pour les artistes, les photographes et les écrivains, qui trouvent dans son image un symbole de force, de persévérance et de lien entre l’homme et la nature, immortalisant sa beauté dans leurs œuvres.

Le phare d’Erquy est un symbole puissant du paysage breton et de l’imaginaire collectif, représentant la sécurité maritime, la tradition et la beauté de la côte d’Émeraude.

Intégration dans le paysage : harmonie avec le cap d’erquy

Le phare d’Erquy se dresse fièrement au sommet du Cap d’Erquy, un site naturel exceptionnel, classé espace protégé, contribuant à la préservation de sa beauté et de sa biodiversité. Le Cap d’Erquy est caractérisé par ses falaises de grès rose, ses landes verdoyantes et ses plages de sable fin, offrant un contraste saisissant avec le bleu de la mer et créant un paysage unique et spectaculaire. Le phare s’intègre parfaitement dans ce paysage sauvage et préservé, ajoutant une touche de verticalité et de présence humaine sans dénaturer le site. Son impact visuel est particulièrement remarquable depuis la mer, où sa silhouette blanche se détache sur l’horizon, guidant les navigateurs et les pêcheurs. Depuis la terre, le phare offre une vue panoramique imprenable sur la côte d’Émeraude, les îles anglo-normandes et le large, permettant aux visiteurs d’admirer la beauté du paysage environnant. L’harmonie entre le phare d’Erquy et le paysage du Cap d’Erquy est un atout majeur de l’attractivité du site, attirant de nombreux touristes et randonneurs. On peut l’observer depuis de nombreux sentiers de randonnée balisés, offrant des points de vue variés et spectaculaires.

Le phare d’Erquy s’intègre harmonieusement dans le paysage exceptionnel du Cap d’Erquy, contribuant à la beauté et à l’attractivité du site.

  • Le Cap d’Erquy est classé espace protégé, garantissant la préservation de son environnement naturel.
  • Les falaises de grès rose offrent un contraste saisissant avec le bleu de la mer, créant un paysage unique et spectaculaire.
  • Le phare d’Erquy est visible depuis la mer et la terre, servant de repère aux navigateurs et offrant une vue panoramique aux visiteurs.

Le phare comme attraction touristique : impact économique et activités

Le phare d’Erquy est une attraction touristique majeure de la région de la côte d’Émeraude, attirant chaque année des milliers de visiteurs, venus découvrir son histoire, son architecture et son environnement naturel. Les visites guidées (lorsqu’elles sont proposées lors d’événements spéciaux) permettent de découvrir l’intérieur du phare d’Erquy, son fonctionnement et l’histoire des gardiens de phare. Les touristes apprécient particulièrement la vue panoramique depuis le sommet, qui offre un point de vue unique sur la côte d’Émeraude, le Cap d’Erquy et la Manche. La présence du phare d’Erquy a un impact économique significatif sur la région, stimulant le développement des activités touristiques, telles que l’hébergement, la restauration et les loisirs. Des activités de randonnée, d’observation des oiseaux et de découverte de la faune et de la flore se sont développées autour du phare d’Erquy, contribuant à diversifier l’offre touristique et à attirer un public plus large. L’office de tourisme local propose des brochures, des informations et des visites guidées sur le phare d’Erquy et les activités environnantes, facilitant la découverte du site par les visiteurs.

Le tourisme lié au phare d’Erquy a un impact économique significatif sur la région de la côte d’Émeraude, stimulant le développement des activités touristiques et attirant un public varié.

  • Des milliers de touristes visitent le phare d’Erquy chaque année, contribuant à l’économie locale.
  • Des visites guidées sont proposées lors d’événements spéciaux, permettant de découvrir l’intérieur du phare et son histoire.
  • Des activités de randonnée, d’observation des oiseaux et de découverte de la nature sont proposées autour du phare d’Erquy.

Le phare dans la culture populaire : source d’inspiration artistique

Le phare d’Erquy est un sujet de prédilection pour les artistes, les photographes et les écrivains, qui trouvent dans son image une source d’inspiration inépuisable et un symbole de la Bretagne maritime. Le phare d’Erquy apparaît fréquemment dans les peintures, les photographies, les cartes postales et les illustrations représentant la Bretagne, la côte d’Émeraude et le Cap d’Erquy, immortalisant sa beauté et son caractère emblématique. Son image est souvent associée à des thèmes tels que la force, la persévérance, la sécurité, l’espoir et le lien entre l’homme et la nature, véhiculant des valeurs positives et universelles. Le phare d’Erquy est également mentionné dans des romans, des poèmes et des chansons, contribuant à diffuser son image dans la culture populaire et à renforcer son statut de symbole breton. Il est devenu un symbole de la Bretagne maritime, au même titre que les phares du Finistère, incarnant la beauté et la force du littoral breton. On le retrouve aussi dans des publicités mettant en avant la région et ses attraits touristiques.

Le phare d’Erquy est une source d’inspiration inépuisable pour les artistes et un symbole fort de la Bretagne maritime, immortalisé dans de nombreuses œuvres d’art et véhiculant des valeurs positives.

  • Le phare d’Erquy apparaît dans de nombreuses peintures, photographies, cartes postales et illustrations représentant la Bretagne.
  • Son image est associée à des thèmes tels que la force, la persévérance, la sécurité et le lien entre l’homme et la nature.
  • Le phare d’Erquy est mentionné dans des romans, des poèmes et des chansons, contribuant à diffuser son image dans la culture populaire.

Le phare et l’environnement : protection et sensibilisation

Le phare d’Erquy, situé dans un environnement naturel sensible, fait l’objet d’une attention particulière en matière de protection de l’environnement et de sensibilisation des visiteurs. La présence du phare d’Erquy peut avoir un impact sur la faune locale, notamment les oiseaux marins, qui peuvent être désorientés par la lumière du phare et entrer en collision avec la structure. Des mesures sont prises pour limiter cet impact, telles que l’utilisation de lampes à spectre lumineux adapté et la mise en place de dispositifs anti-collision pour protéger les oiseaux. Le phare d’Erquy est également un témoin du changement climatique, notamment de l’érosion côtière, de la montée des eaux et de l’augmentation de la fréquence des tempêtes, qui peuvent menacer la structure du phare et le site environnant. Des études sont menées pour évaluer l’impact de ces phénomènes sur la structure du phare et sur le site environnant. Des mesures de protection et d’adaptation sont mises en œuvre pour préserver le phare d’Erquy et son environnement pour les générations futures. La sensibilisation des visiteurs à la protection de l’environnement est une priorité, avec des panneaux d’information, des visites guidées et des actions de sensibilisation menées par les acteurs locaux.

La protection de l’environnement est une priorité autour du phare d’Erquy, avec des mesures mises en œuvre pour limiter l’impact sur la faune, surveiller le changement climatique et sensibiliser les visiteurs.

  • Des mesures sont prises pour limiter l’impact du phare d’Erquy sur les oiseaux marins, avec l’utilisation de lampes à spectre lumineux adapté et la mise en place de dispositifs anti-collision.
  • Le phare d’Erquy est un témoin du changement climatique, avec une surveillance de l’érosion côtière et de la montée des eaux.
  • Des études sont menées pour évaluer l’impact du changement climatique sur la structure du phare et son environnement.